INKURU :
Que Disent les Responsables Sanitaires ?

  8 ndamukiza 2024


Le bureau provincial de la santé à Cibitoke apprécie l’étape déjà franchie par le centre Dave. Il considère l’offre des soins médicaux et l’employabilité des jeunes. Dr Jean-Claude HABIYAREMYE [à gauche sur la photo], directeur du bureau, l’a exprimé lors d’une descente qu’une délégation de la Plateforme Provinciale Multisectorielle de la Sécurité Alimentaire et Nutrition ; « PPSAN » (dont il est secrétaire exécutif) a effectuée dans les enceintes de ce centre. L’objectif était de s’enquérir de l’état des lieux de ses activités quotidiennes.



Ayant été débutée par un briefing tenu à l’endroit de ces visiteurs, la séance a été conclue par une visite guidée dans les locaux de cet établissement médical connu aussi comme « CDPRF ». Ce fut aussi une occasion pour les journalistes de s’entretenir avec les patients de cet établissement de physiothérapie et de rééducation fonctionnelle.


 

Voix des patients

Odile Niringiyimana, subissant une fracture de bras, s’est faite soignée à Bujumbura. Après qu’un fixateur interne lui a été retiré, elle fut conseillée de rejoindre un centre kinésithérapique. Durant 6 mois de soins, elle apprécie l’état actuel de son bras droit qui ne fléchissait pas avant.



La gratitude de la mariée à Rugombo va aussi à l’endroit de la préoccupation que le personnel soignant leur prouve. Elle lance un appel vibrant aux familles qui préfèrent cacher leurs enfants vivant avec handicap physique. Elle part d’un exemple d’une mère déjà présente qui, après être désillusionnée, a pris le chemin du centre pour son enfant ayant l’infirmité motrice cérébrale. « L’enfant [patient] enregistre actuellement une bonne évolution sanitaire, » conclut-elle.

Cette femme native de Mabayi demande à l’Etat et ses partenaires techniques et financiers d’appuyer le centre en fourniture médicale et dans la restauration des patients, souvent issus des familles pauvres.



Dans une autre série des chambres d’hospitalisation, Jean-Marie Ngendahayo, ne cache non plus ses remerciements pour les soins médicaux qu’il bénéficie chez Dave. Il peut pour le moment se tenir debout, chose impossible avant son arrivée en début juin 2023 des suites d’handicap survenu à l’âge adulte. Quant à lui, le centre leur octroie un hébergement gratuit, « même de la bouillie matinale ». Il ajoute que le bon traitement par le personnel va du médical au social. « Je peux aborder un et lui adresser mon manque de charbon pour la cuisson, et puis il me fait 1.000Fbu. » Il épouse l’idée d’Odile en interpellant les familles des patients qui n’ont pas encore rejoint le centre de faire leur mieux pour s’y diriger. Et de supplier la subvention de la part des bienfaiteurs.


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